Aventures Pulp en Asie Centrale

Ce projet ludique prend pour cadre l'Asie Centrale, entre les années 1890 et 1930.

Un ennemi terrifiant, invisible et tentaculaire menace toute civilisation, s'infiltrant à tous les niveaux de la société. Les puissances sont bien trop occupés au "Grand Jeu" des rivalités impériales pour y prêter attention. Seul quelques individus luttent pour la survie de l'espèce humaine. Pour en savoir plus, cliquez en haut sur la page "Scénario".

Le terrain de jeu est centré sur la ville de Kashgar, et borné au sud par l'Himalaya, à l'ouest par l'Afghanistan, à l'est par la capitale de la province chinoise du Sinkiang, et au nord par les monts Tien Shan. Une page sera créée pour chaque région, au fur et à mesure qu'elles seront intégrées dans le projet.

Un monde menacé par un mal perfide, balayé par le choc des impérialismes, puis par des tempêtes idéologiques : les dangers ne manqueront pas pour nos héros en plomb !

mercredi 3 septembre 2008

Agvan Dorzhiev (1854 - 1938)

Né le : 1854, Khara-Shabir en Sibérie, Russie
Situation : célibataire
Profession : Ambassadeur du Dalaï-Lama près la Russie
Présence : 1890-1938

Connaissance : 85
Éthique : 50 (50)


Profil : personnage historique

Un Mongole Buriat, Dorzhiev parvint à la capitale Mongole, Urga, à l'âge de 14 ans, pour poursuivre ses études. Vers cette époque, l'Etat-Major russe eut l'idée de former l'équivalent des pundits britanniques parmi les Buriats et les Kalmyks, sujets russes mais buddhistes. C'est probablement dans ce cadre que Dorzhiev partit pour le Tibet en 1873, dans la compagnie de plusieurs princes et lamas Mongoles qui formèrent l'escorte du 8ème réincarnation de l'Urga Khutullu, le Grand Lama de Mongolie.

Dorzhiev entra dans un monastère tibétain puis dans le cour du Treizième Dalai Lama, encore adolescent, qui était dans le monastère son élève. Lorsque le Trezième accéda à la majorité en 1895, Dorzhiev devint son principal conseiller politique. Il conseilla le Dalai Lama de s'approcher de la Russie et de son Tsar Blanc.

Dorzhiev a été vu comme un agent russe et un espion, mais également comme l'émissaire des Tibétains auprès de la cour impériale russe. Certainement, il croyait dans le projet d'une confédération pan-Bouddhiste. Il rencontre Nicholas II à deux reprises, en 1898 et 1900, mais n'obtient que quelques vagues appuis et la promesse de canons modernes.

En 1901, l'Amban chinois au Tibet cherche à l'arrêter, pour avoir passer outre le gouvernement chinois et avoir négocié directement avec une puissance étrangère. Dorzhiev s'évade et arriva au Crimée, où il est proclamé par la presse russe comme "l'envoyé spécial du Dalai Lama". La lettre qu'il porte de son maître rejète les britanniques dans des termes très explicites, mais Dorzhiev ne parvint pas à obtenir une intervention russe. Cependant, les russes ouvrirent un consulat dans le Szechuan, à la frontière du Tibet, et le relia à Lhasa par un télégraph.

Les Britanniques réagissent vivement et envahissent le Tibet en 1904. Dorzhiev s'enfuit de Lhasa avec le Dalai Lama, cherchant refuge à Urga.

Comme proche du Dalaï-Lama, Dorzhiev est parmi "Ceux-qui-Savent".  Il est pour sa part convaincu que la Russie est le Shambala, et que c'est le Tsar Nicolas qui est le sauveur du monde, en tant qu'émanation d'une manifestation divine du bouddhisme tibétain, la Tara Blanche.  Il a pu faire la mainmise sur le réseau des pundits bouriates afin qu'ils servent sa propre quête.

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