Sven Hedin (1865 - 1952)

Né le : 19 février 1865 à Stockholm en Suède
Situation : marié
Profession : explorateur
Présence : 1893-

Connaissance : 15
Éthique : 40 (40)


Profil : personnage historique

Né en Suède, Sven Hedin reçut toutes les honneurs de la Grande Bretagne, jusqu'à la divorce en 1910. Il était Sir Sven Hedin, KCIE; portait le Founders' Medal du RGS (1898) et le très présitigeux Victoria Medal (1903).

C'était un homme téméraire à l'extrême, dur et aussi impitoyable avec lui-même qu'avec les autres. Il était particulièrement vain et arrogant. Mais il osa franchir les montagnes en hiver et les déserts en été, ce qui attira l'admiration de tous dans cette époque d'exploration virile.

Sa première expédition eu lieu en 1893 et il traversa le Taklamakan d'ouest en est, manquant à cette occasion de périr. Deux autres membres de son expédition eus moins d'endurance. A l'encontre de beaucoup d'explorateurs, Hedin n'était pas archéologue, et se contenta de signaler les lieux pour d'autres à explorer. Il cartographia le Tarim et la route jusqu'à Pékin. Depuis Pékin il embarqua pour St Petersburg où il rencontra le Tsar Nicholas II. Il se rapprocha alors aux Russes, et les premières tensions avec ses bienfaiteurs anglais apparurent.

Pour sa seconde expédition, il bénéficia d'un escorte de quatre cosaques, nommés personnellement par le Tsar. Il s'est vu refuser l'entrée au Tibet et termina son voyage chez le Viceroi Curzon, à Calcutta. Les deux hommes orgueilleux passèrent 14 jours ensemble, mais ce n'était pas une rencontre chaleureuse, d'autant plus que Curzon le suspectait.

Pour sa troisième expédition en 1905 il passa en Tibet, avec la complicité du Resident de Kashmir, Younghusband, et contre les exigences explicites de Curzon. Il n'atteint pas Lhasa mais cartographia de grandes étendus du Tibet. Cependant, la présentation de son travail au RGS en 1908 ouvrit une crise, car il était accusé de plagiat par de nombreuses explorateurs en vue.

Hedin prit alors sa distance avec ses protecteurs d'avant. Il critiqua si vivement la Convention anglo-russe de 1907 qu'il fut expulsé du Imperial Russian Geographical Society. Il trouva alors dans le Kaiser Wilhelm un nouveau patron. En 1914 il publia Ein Volk in Waffen qui disculpa les allemands des atrocités de guerre (réels) commis en Belgique et en France contre des civils. Les britanniques lui enleva alors son KCIE et il fut exclus du RGS.

L'Allemagne resta son patron jusqu'à la fin de sa vie. Détestant la République de Weimar, il acclama la politique de Hitler et, comble de l'horreur, prêta son nom à un institut de "recherche" ethnographique du S.S.