Sous les ordres de leur Lieutenant, un peloton de trois unités d'infanterie Russe a ainsi tendu un embuscade à un convoi Chinois, à la lisière du Taklamakan. Les camions remplis de munitions cible du raid étaient protégés par trois unités d'infanterie Hui, dont l'une assurait les arrières, et une unité de cavalerie.
Les Blancs ont choisi de concentrer leurs troupes autour de la route, laissant à leur Lieutenant le soin de bloquer la progression du convoi ennemi. Un choix risqué qui a payé. Les premiers tirs Russes, dont certains à bout portant, ont fauché une bonne moitié du soldatesque chinois, la cavalerie s'étant carrément évaporée sous les salves.
Les restes d'une unité d'infanterie Hui s'est réfugié derrière les rochers qui bordaient la route, leur dos protégé par le camion de munitions. Ils ont déclenché quelques tirs dérisoires dans l'attente des renforts.
Ceux-ci n'ont pas tardé à se déployer, cherchant couvert parmi les masses rocheuses. Ils ont cependant subi une suite de tirs depuis les hauteurs, et depuis les buis proches de leur position et ont succombé jusqu'au dernier.
Le Lieutenant chinois a fait de son mieux pour frayer un chemin pour le camion, en essayant d'abattre le chef adverse. Les deux leaders ont échangé plusieurs coups de feu, sans parvenir à atteindre leur ennemi. Bloqué dans sa progression, le camion chinois a été finalement pris par des troupes russes en liesse. Les munitions, comme les vivres, leur seront bien utiles car les deux sont rares à Urumchi.
La Guerre du Sinkiang s'ouvre sur une victoire écrasante des Russes Blancs, menés d'une main de maître par ma fille aînée Zoé. Elle n'a perdu que trois hommes, mais a quasiment annihilé mes Chinois. La suite de la lutte promet d'être âpre...
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