Aventures Pulp en Asie Centrale

Ce projet ludique prend pour cadre l'Asie Centrale, entre les années 1890 et 1930.

Un ennemi terrifiant, invisible et tentaculaire menace toute civilisation, s'infiltrant à tous les niveaux de la société. Les puissances sont bien trop occupés au "Grand Jeu" des rivalités impériales pour y prêter attention. Seul quelques individus luttent pour la survie de l'espèce humaine. Pour en savoir plus, cliquez en haut sur la page "Scénario".

Le terrain de jeu est centré sur la ville de Kashgar, et borné au sud par l'Himalaya, à l'ouest par l'Afghanistan, à l'est par la capitale de la province chinoise du Sinkiang, et au nord par les monts Tien Shan. Une page sera créée pour chaque région, au fur et à mesure qu'elles seront intégrées dans le projet.

Un monde menacé par un mal perfide, balayé par le choc des impérialismes, puis par des tempêtes idéologiques : les dangers ne manqueront pas pour nos héros en plomb !

lundi 25 février 2019

3 mai 1921

Après leur échec à Urumchi, puis un périple aussi dangereux que épique dans l'atmosphère raréfié des Hauts Pamirs, Irina et Anna Katyushka ont atterri et pris le commandement de l'avant-garde de l'Armée de Dieu, qui est entré en territoire chinois le 25 avril.

Les troupes indiennes musulmanes et bolchéviques, renforcées d'un contingent de mercenaires tibétains - qui combattraient les Chinois sous n'importe quel drapeau - ont heurté les défenses avancées de Yang Zengxin le 3 mai.

Les troupes indiennes fanatisées étaient embarquées à bord d'un camion afin de rejoindre au plus vite le combat; la cavalerie tibétaine rôdait pour empêcher l'arrivée des renforts en direction de l'ilot central.  L'infanterie bolchévique et l'infanterie tibétaine avaient pour mission de s'emparer du bois sur le flanc gauche.


La haute altitude avait un effet considérable sur les deux camps, ralentissant les premières manœuvres et rendant les feu défensifs peu efficaces.  Ici une unité de bandits chinois attend l'ennemi à l'orée du bois.

Un canon chinois, bien camouflé, porta au camion ennemi un coup au but, le détruisant sur le champ.  Non seulement les Indiens réussirent à s'en extirper sans trop de pertes, mais ils partirent aussitôt à l'assaut de l'ilot central de la défense, s'en emparant avec entrain.

Le reflux de l'infanterie chinoise était contrecarré par un mouvement d'enveloppement...Cela était rendu facile par la cavalerie tibétaine laquelle, campée devant l'artillerie chinoise, bloqua ses lignes de tir.  Leur sacrifice ne fut pas en vain.

L'infanterie d'élite bolchévique montra aussi sa valeur en chargeant les positions ennemies depuis le bois.  Les bandits chinois, malgré leur nombre, étaient emportés par la férocité de la charge.

On le comprend mieux lorsque l'on sait qu'Irina Katyushka elle-même menait l'assaut.  Au péril de sa vie, car elle reçut un coup qui aurait pu lui être fatal.  Son homme de main détourna la lame à la dernière seconde, laissant la révolutionnaire avec une impressionnante balafre sur la joue, qui ne fera qu'accroître sa réputation guerrière.

La défense chinoise s'est ensuite effondrée [au 6ème tour, ndlr].  Les hommes de Yang Zengxin ont laissé 160 hommes au sol [en supposant une échelle de 1:10, ndlr], les assaillants un peu plus, avec la perte de 170 tibétains, 40 indiens et une vingtaine de russes.

Après leur victoire, l'Armée de Dieu choisit le bonus "Permettre à une unité de lancer 1D6 supplémentaire pour son mouvement pendant toute la bataille".

1 commentaire:

Syl a dit…

Pour Irina Katyushka,Hip hip hip hourra !