Yang Zengxin ne veut pas laisser le contrôle du nord lui échapper. Il avait heureusement envoyé plusieurs milliers d'hommes sur cette route, ce qui lui a permis d'organiser rapidement une contre-offensive à partir de la ville de Korla. Ce sont maintenant les Russes Blancs qui sont bousculés. Le temps de mettre Yanqi en défense, un rideau défensif est hâtivement installé pour bloquer la progression chinoise.
Nous voilà donc, Zoé et moi-même, lancé dans cette mini-campagne qui comprendra de 3 à 6 batailles.
Les Russes (commandés par Zoé), qui ont rassemblé deux unités d'infanterie, une unité de partisans et une unité de cavalerie tibétaine, doivent contester trois objectifs : le carrefour (en haut à gauche : 2 pts attribués en secret par l'attaquant Chinois), le membre du QG (au centre, 1 pt) et le dépôt de munitions (en bas, 3 pts.) Les Chinois, qui peuvent compter sur deux pelotons d'infanterie, un escadron de cavalerie, une unité de bandits chinois, et un canon de 77mm arrivent du sud (à droite sur la photo).
La cavalerie tibétaine se positionne en réserve tandis que les partisans investissement la zone rocheuse au centre du terrain. Une unité russe protège le dépôt de munitions tandis que la deuxième veille sur le carrefour.
Le canon chasse rapidement les Russes de la zone rocheuse au sud-est du dépôt de munitions après un coup au but. Les fantassins d'Annenkov se replie sur le dépôt de munitions où ils installent une solide position défensive (Zoé a tiré la carte événément permettant à son unité de bénéficier d'un couvert léger dans un simple terrain accidenté).
Les bandits chinois et la cavalerie ont profité de cet abandon pour opérer un large mouvement tournant qui leur a permis de s'approcher du dépôt de munitions par le nord. La cavalerie tibétaine s'est porté à leur rencontre.
A l'est, l'infanterie russe est passé par-delà le carrefour pour tenter d'emporter le canon ennemi, dont il pressentait le danger. Un peloton chinois s'est porté à leur rencontre a, réussissant à tirer le premier, a repoussé l'assaut. Cela permis au canon de bombarder la position centrale occupé par les partisans.
Après de violents combats, la cavalerie tibétaine a été dominé par son homologue chinois et poursuivie l'épée dans les reins. Les bandits chinois se sont installés autour du dépôt de munitions. Les partisans ont bravé les tirs d'artillerie assez longtemps pour leur infliger d'importantes pertes.
L'infanterie russe a tenté de maintenir le contrôle du dépôt de munitions avant d'être débordé par l'offensif général des troupes chinoises.
Le canon a fini par deux coups au but successifs sur les partisans, décimant l'unité et la contraignant à la fuite. Cela a sonné le glas de la résistance russe.
Une victoire chinoise (houra !) avec le contrôle de 5 pts d'objectifs contre zéro. Les pertes sont lourdes, avec plus de cent russes et tibétains hors de combat (soit 32 figurines; je compte une échelle de 1:3 à 1:5 pour nos scénarios). Les Chinois, eux, manqueront une soixantaine de combattants pour leur futur offensif.
Nous passons directement au 2ème scénario de la campagne. Les Chinois pourront ignorer, pendant la campagne, deux résultats "à court de munitions". Ayant précédemment remporté le scénario "Le Char", ils peuvent encore faire appel deux fois à un char FT-17 en renfort.
La règle tourne toujours aussi bien; nous avons joué notre nouvelle règle "Dash" qui fluidifie les déplacements, permet plus aisément des renversements de situation mais renforce à contrario l'utilité de l'overwatch.
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