Devant des choix difficiles, les défenseurs ont confié la protection du quartier sud-est à leurs mercenaires tibétains, appuyés des partisans; le premier bâtiment des trois, trop exposé, était abandonné à l'ennemi. Quant au quartier chinois, les Russes se sont concentrés au sud, afin de ne pas immobiliser une trop grande partie de leurs précieuses unités loin de l'action.
Les réguliers Chinois ont investi le quartier musulman, appuyés par un canon qui, profitant du bâtiment ayant brûlé quatre jours avant, jouerait de bien plus de choix en matière de cibles. Le flanc gauche était confié aux bandits chinois, dont l'avancée serait probablement lente mais suffisamment menaçant pour fixer les réserves ennemies. La cavalerie tibétaine fut déployée autour du Tombeau du Héros pour intervenir rapidement sur les grands axes.
Les premières minutes de la bataille virent un feu nourri tandis que les différentes troupes testaient la portée et cherchaient à amoindrir l'ennemi. Les premières actions importantes eurent lieu sur le flanc gauche chinois. Pour contrer l'avance des bandits, le commandant russe déploya une unité d'infanterie. Son idée, qui n'était pas au départ mauvaise, était de l'envoyer non pas dans un bâtiment, où elle risquait l'immobilisation, mais carrément contre-attaquer les bandits. En cas de succès, les Russes menacerait le Tombeau des Héros où les Chinois ne s'étaient pas déployés nombreux.
Les Russes avancent mais la cavalerie tibétaine a rapidement réagi |
La cavalerie tibétaine réagit promptement à cette manœuvre. Le commandant russe comptait sur le tir [en overwatch, ndlr] qui partirait du bâtiment à l'angle sud-ouest du quartier chinois, bastion qui avait joué un rôle clé dans la précédente bataille. Ce fut une erreur. Si le feu a fauché une vingtaine de cavaliers [échelle 1:10, ndlr], les Tibétains ne flanchèrent pas au morale [grâce à la capacité de la cavalerie qui avance d'ignorer 1 test, ndlr]. L'infanterie russe a paniqué [l'infanterie contactée par la cavalerie à découvert doit faire 1 test automatique, ndlr] et a été déroutée par le combat qui s'ensuivit [ce combat, tout comme la manœuvre qui l'a précédée, a démontré l'efficacité que peut avoir la cavalerie à StEA, dès lors qu'elle n'encaisse pas inutilement des tirs, ndlr].
C'est le débâcle |
L'affrontement a peine démarré, les Russes Blancs étaient déjà en grande difficulté, avec la prise rapide du quartier chinois par l'ennemi devenu subitement un risque.
Les bandits tibétains et les partisans vont se retrouver seuls pour défendre le quartier sud-est… |
Chargés de la défense du quartier sud-est, les Tibétains ont subi d'intenses bombardements du canon chinois, et des tirs nourris des maisons avoisinantes.
Dans le quartier chinois, la mobilisation des réserves russes a permis de repousser les cavaliers tibétains, qui ont fini par fuir le champ de bataille.
L'infanterie chinoise, bientôt appuyé par le canon, crible de tirs la maison au coin du quartier chinois, pivot de la défense. En arrière plan on aperçoit les bandits chinois, qui infiltrent ce même quartier.
Les Chinois lancent aussi une attaque contre les Tibétains.
La bataille fait rage dans la "Maison des Tibétains", ceux-ci se défendent avec acharnement [leur caractéristique Stubborn leur aide grandement, ndlr]. Heureusement pour les Russes, les partisans ont avancé rapidement depuis le vieux marché et peuvent intervenir.
Si les Russes réussissent ainsi à stabiliser la défense du quartier sud-est, l'infanterie chinois se lance maintenant à l'assaut du quartier chinois, où les pertes russes ont été très lourdes.
Partisans et Tibétains se réunissent dans la victoire |
C'est d'ailleurs dans le quartier chinois qui se joue le destin de Yanqi. Les dispositions des troupes des deux camps font que c'est la défense de la "maison pivot" qui sera déterminante. Il ne reste plus que 50 Russes à la 2ème étage de cette maison qui en compte trois, avec 90 Chinois prêts à enfoncer les fenêtres du rez de chaussée. Les Russes, cloués par l'artillerie et maintenant à court de munitions, parviennent néanmoins à clouer les Chinois au sol. Hélas, un obus traverse la fenêtre, tuant une vingtaine de hommes et obligeant les défenseurs au repli, vers le troisième étage. Les Chinois se rallient [on voit la différence importante que peut représenter 1 niveau de morale, ce qui sépare les Chinois des Russes...ndlr], prennent d'assaut la maison et sécurisent les deux premières étages. La bataille prend alors fin, et c'est une victoire, sur le fil, pour les troupes Hui de Yang Zengxin !
Notre mini-campagne se termine ici : cinq parties de figurines pour une victoire Chinoise. Pour la suite, nous traversons le Turkestan Chinois pour mettre en scène, par une nouvelle mini-campagne, la traversée des Pamirs par l'Armée de Dieu face à une résistance chinoise coriace.
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